lundi 22 novembre 2010

Le Prince — relire le chapitre XVIII

Le défaut majeur de Nicolas Sarkozy dont les caisses du crédit accordé à sa personne sont vides, n’est pas tant de ne rien maîtriser de l'art de la prudence politique, que de négliger la lecture de Machiavel chez qui il aurait trouvé ce conseil avisé: «Le Prince a peu à craindre les conspirations lorsque son peuple lui est attaché; mais aussi il ne lui reste aucune ressource, si cet appui vient à lui manquer. Contenter le peuple et ne pas désespérer les grands, voilà la maxime de ceux qui savent gouverner.»

3 commentaires:

  1. J'ai d'ailleurs pensez à vous cher Frédéric. En effet amateur de jeu vidéo, je me suis procuré le dernier "assasin's creed" Qui est un jeu issue de période peu glorieuse de l'Italie. Le règne des borgia plus précisément. Et Machiavel est l'un des personnage de ce jeu. J'ai donc esquissez un sourire en me rapellant que LE PRINCE fait partit intégrante de votre table de chevet ^^

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  2. Cher Monsieur Schiffter,
    Peut-être Monsieur Sarkozy lit-il plus qu'on ne le pense généralement. N'aurait-il pas médité cette devise de Balzac: "il y a quelqu'un de plus ingrat qu'un roi, c'est un peuple". Finalement, la posture du président est de se foutre de l'opinion médiatique, et d'exploiter à fond les ressorts de la démocratie élective, qui fait de l'élu l'incarnation provisoire de la communauté politique. "Le pouvoir est une action", disait aussi Balzac.
    Sympathies.

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  3. Nicolas Sarkozy, cela s'entend en effet quand il s'exprime, ne lit pas. Des conseillers lisent pour lui. Parmi eux, A. Minc, lequel, au passage n'écrit pas ses propres livres. Rappelez-vous sa condamnation en 1999 pour le plagiat d'un ouvrage de Patrick Roedel sur Spinoza (Spinoza, le masque de la sagesse).

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