vendredi 1 mai 2015

Aspect narcissique et reposant du nihilisme balnéaire



«Toi aussi quitte à la première occasion le vacarme, l’affairement dans le vide, ton boulot sans aucun intérêt, et consacre-toi au repos studieux. Comme le dit avec finesse ce cher Atilius: mieux vaut être oisif que de s’agiter à ne rien faire !».
Pline Le Jeune

7 commentaires:

  1. «L'âme cultivée, c'est celle où le vacarme des vivants n'étouffe pas la musique des morts.»

    N.G.D

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  2. Merci, cher Kevin Lefrançois, pour ce petit hommage à l'élégant réactionnaire colombien.

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  3. De l'otium à la sprezzatura, juste un (petit) degré. Nonchalamment fidèle. Au fait, excellent votre papier dans le dernier Philo Mag. Continuez, ma non troppo 😉

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  4. Toujours caresser d'accortes soubrettes et de plantureuses naïades avant de se consacrer au repos studieux, disait le rhinocéros à son cher Pline Le Jeune.

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  5. Cette photo fait prendre conscience d'une grande vertu (ou du vice...) du nihiliste balneaire. Celle d'être libre, à juste titre, de remettre à plus tard ,voire indefiniment, son suicide. Pierre L.

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  6. Cher Pierre,

    Vous noterez toutefois qu'il n'est pas aisé pour un nihiliste balnéaire de lire tranquillement à la plage — même ses propres livres.

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  7. Cher Frédéric,

    Certains ont été pendus par le pied pour moins que ça…

    Très amicalement,

    Virginie

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