vendredi 16 septembre 2016

Incipit sans suite — 11


En flânant sur le promenoir de la Grande plage, je regardais la mer et je remarquai une surfeuse en bikini, mince comme une biche, faisant des cabrioles sur des vagues irrégulières.   

2 commentaires:

  1. Ce pourrait être le début d'un roman philosophique, qui nous dévoilerait le dernier stade du pessimisme, avec la subtilité de la poétique du haïku, pour fixer les instants d'éternité de l'art de l'extrême. En effet, après un travail de sape de toutes nos illusions, Schopenhauer a écrit ses extraordinaires "Aphorismes sur la sagesse dans la vie", ou comment le pessimisme aboutit à une forme d'hédonisme, pour atteindre le bonheur comme souverain bien. Au bout du pessimisme, on découvre l'idée qu'il faut savoir glisser sur la vague de la vie, pour en saisir le meilleur, surtout lorsque toute la beauté du monde fait des cabrioles sur son sommet.
    Il y a aussi la célèbre vague d'Hokusai, qui contient toute la sagesse zen.
    Néanmoins, il y aurait un habillage romanesque qui cacherait le raccourci philosophique de l'auteur. Il faudrait peut-être passer par la culture optimiste et fun qui est chevillée au corps des surfeurs,
    et qui a été diffusée par "Alerte à Malibu", "Point Break", etc.. D'ailleurs, sur les plages, l'Américain urbain appréhende la rencontre du "pessi-douche", du type déprimant comme un sac de douche.
    Y a-t-il malgré tout un pessimisme anglo-saxon ? Il y a bien eu Ambrose Bierce et Mark Twain.

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  2. Vous n'écrivez plus beaucoup.

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